Lynda MOKSIA

Socio-anthropologue de formation, Linda est l’ainĂ© d’une fratrie de six enfants.
AprĂšs son bac, notre jeune leader tchadienne poursuit ses Ă©tudes supĂ©rieures au Cameroun, oĂč elle obtient une licence en socio-anthropologie Ă  l’universitĂ© de Buea, et un Master2 en Anthropologie du dĂ©veloppement Ă  l’universitĂ© de YaoundĂ©. Cette expĂ©rience de ce pays, lui a permis d’ouvrir son esprit Ă  d’autres cultures et langues.
Depuis FĂ©vrier 2016, aprĂšs un stage dans le cadre de sa formation universitaire au Cameroun, Linda travaille comme stagiaire bĂ©nĂ©vole Ă  Reach for change Tchad, une organisation indĂ©pendante Ă  but non lucratif, qui a pour mission d’amĂ©liorer la vie des enfants, jeunes et femmes Ă  travers l’entrepreneuriat social.
C’est dans le cadre de ses activitĂ©s que Linda a rĂ©ussi Ă  inscrire un enfant de son quartier Ă  l’école. Une action qui fait sa fiertĂ©, elle qui s’identifie Ă  MĂšre Teresa et qui a toujours Ă©tĂ© mue par la cause d’amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des populations dĂ©favorisĂ©es.
Linda est aussi secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral ajointe d’une association chrĂ©tienne, qui Ă©volue dans la santĂ© communautaire par la sensibilisation et l’organisation de formations.
Son engagement se traduit Ă©galement par un projet qu’elle nourrit et a dĂ©nommĂ© « NON AU DECROCHAGE SCOLAIRE Â». Son intention est en effet de promouvoir la scolarisation des enfants et, Ă  long terme, ouvrir un centre de formation pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.
Pour notre jeune leader qui rĂȘve de voir la jeunesse de son pays instruite et Ă©panouie Ă  travers une Ă©ducation de qualitĂ©, le programme YALI a Ă©tĂ© pour elle un vĂ©ritable tremplin :
« Le YALI Ă©tait pour moi une opportunitĂ© d’interagir avec d’autres jeunes leaders africains venant de plusieurs pays d’Afrique. D’apprendre de leurs expĂ©riences et de bĂ©nĂ©ficier de leurs idĂ©es. Franchement, c’est grĂące au YALI que j’ai pu rencontrer pour la premiĂšre fois, des personnes venant des iles Seychelles, de la GuinĂ©e Bissau, de la Mauritanie, de Sao tomĂ© et Principe, du Cap-Vert. Interagir avec elles Ă©tait une expĂ©rience unique. Cela m’a permis de croire Ă  l’unitĂ© de l’Afrique.
Le programme m’a aussi permis de renforcer ma pensĂ©e critique, de booster mon esprit d’entreprise et d’ĂȘtre beaucoup moins timide.
Sur le plan professionnel le YALI a impactĂ© ma vision et m’a permis de voir les choses diffĂ©remment.  Je fais de mon mieux pour partager cette expĂ©rience avec des jeunes autours de moi, pour qu’ensemble nous travaillions pour un avenir meilleur. Â»